Selon un article publié sur le site Search Engine Journal par Roger Montti, une ancienne cadre de Google aurait révélé que la compagnie considère secrètement le trafic envoyé vers les sites éditeurs comme un « mal nécessaire ». D’après cette source, la priorité réelle de Google serait plutôt de garder les utilisateurs au sein de ses propres services le plus longtemps possible.

Liz Reid, vice-présidente de la recherche chez Google, décrit cependant une vision très différente, affirmant que Google reste profondément attaché à l’écosystème ouvert du web et considère ses récents changements, notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle générative (AI Overviews), simplement comme une réponse naturelle à la manière dont les utilisateurs interagissent avec l’information aujourd’hui.

Elle explique également que la barre de recherche traditionnelle pourrait devenir moins centrale avec la montée des requêtes vocales et visuelles. Google viserait ainsi à devenir une présence ambiante et omniprésente plutôt qu’un simple outil de recherche.

Pourtant, malgré ces propos publics rassurants, certains observateurs et l’ex-Googler anonyme cité dans l’article mettent en évidence un écart troublant entre les discours officiels et les réalités internes. Ce genre de contradictions indique selon eux des tensions et une certaine confusion autour du rôle que Google souhaite réellement jouer à l’avenir dans l’écosystème du web.

Ma première réaction en lisant cet article est une forme d’inquiétude pour les éditeurs de contenus digitaux, qui dépendent largement de Google pour leur trafic et donc leurs revenus. Si effectivement il existe ce genre de vision interne chez Google, alors la relation entre le géant technologique et les éditeurs pourrait devenir problématique à terme. Je comprends cependant aussi le point de vue de Google qui tente d’évoluer rapidement face à ses concurrents tels qu’OpenAI, et doit donc privilégier la rétention des utilisateurs chez eux pour maintenir leur position dominante.

Personnellement, je pense qu’il y aurait avantage à plus de transparence et à une vraie concertation entre Google et les créateurs de contenus afin d’éviter une rupture difficile à réparer par la suite.

L’article original, écrit par Roger Montti, est publié sur Search Engine Journal :
https://www.searchenginejournal.com/ex-googler-google-sees-publisher-traffic-as-a-necessary-evil/542954/

Et vous, pensez-vous que Google néglige les intérêts des éditeurs de contenus ou croyez-vous plutôt que Google tente sincèrement d’équilibrer ses intérêts commerciaux avec ceux des éditeurs ? Qu’en pensez-vous ?

Catégories : SEO

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