Le site BP&O a publié récemment un article rédigé par Emily Gosling au sujet de l’identité visuelle créée par l’agence new-yorkaise Red Antler pour la marque Fuku, spécialisée dans les sandwiches au poulet frit. L’auteur y examine l’ensemble du concept, de la stratégie de marque à la direction artistique, en passant par les choix typographiques et photographiques qui y sont associés. Le texte relève notamment le style dynamique, urbaain et très ancré dans une esthétique new-yorkaise : utilisation audacieuse des typographies de Pangram Pangram, photographie percutante aux flashs puissants rappelant l’énergie nocturne de la ville, et une iconographie humoristique mais osée, notamment avec l’icône d’une poule en sandwich.
Toutefois, Emily Gosling n’hésite pas à critiquer certains aspects du branding qu’elle trouve confus ou maladroits, notamment l’utilisation obscurcie de termes comme « sando » au lieu de sandwich ou l’étrange formule commerciale « fine brining », qu’elle rapproche plutôt d’une activité de marinade ou de conserves qu’à de la restauration rapide. Si l’identité visuelle semble globalement réussie, dynamique et adaptée à l’esprit urbain, elle lui reproche néanmoins une certaine exagération, voire même une aspiration trop appuyée à un registre jeune et branché.
Pour plus de détails, Lire l’article sur BP&O.
Personnellement, je trouve que l’identité visuelle proposée par Red Antler possède clairement du caractère, souligne très bien la culture new-yorkaise urbaine et dynamique, et se distingue par sa personnalité forte et un certain humour visuel. Il est vrai toutefois que certaines expressions ou choix graphiques peuvent sembler trop forcés et manquer d’authenticité. Le branding doit-il obligatoirement suivre les tendances et parfois pousser l’excentricité pour être efficace ?
Et vous, pensez-vous que ce type de design apporte vraiment un plus aux marques de restauration rapide ou pensez-vous plutôt que la simplicité reste la meilleure voie à suivre?
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