Une récente tendance sur les réseaux sociaux consiste à créer des images dans le style du célèbre studio japonais Ghibli grâce à la dernière mise à jour de ChatGPT. Cette version améliorée permet en effet de générer facilement des visuels inspirés des films de Miyazaki. Ces nouvelles capacités rendent les intelligences artificielles génératives très performantes en tant qu' »outil de style », capables d’appliquer précisément un style visuel ou une identité artistique sur demande.
Cependant, ces avancées technologiques éclairent également un problème de taille : le respect du droit d’auteur et la propriété créative. Bien que les styles en eux-mêmes ne soient pas protégés par la législation actuelle, leur utilisation généralisée via l’IA suscite des inquiétudes chez de nombreux artistes, car cela pourrait nuire à leur identité et à leur activité professionnelle. Certains artistes ont d’ailleurs entamé des poursuites judiciaires, estimant que ces systèmes d’IA portent atteinte à leurs œuvres originales en générant automatiquement des créations dérivées de leur style particulier.
L’article original, écrit par Kai Riemer et Sandra Peter de l’Université de Sydney, soulève ainsi des questions fondamentales sur la propriété intellectuelle à l’heure de l’IA générative. Il nous incite à réfléchir aux limites à poser entre innovation technologique et protection des artistes face à ces avancées.
Lire l’article sur AIhub.
Je trouve ce sujet vraiment passionnant car il pousse à se questionner sur ce que signifie être auteur ou propriétaire d’un style artistique. D’un côté, utiliser une IA pour créer des œuvres inspirées permet de rendre l’art accessible à tous ; d’un autre côté, cela présente un risque réel pour les créateurs originaux, notamment en réduisant leur signature artistique à un simple paramètre technique.
Et vous, pensez-vous que les artistes devraient pouvoir protéger légalement leur style créatif spécifique face aux développements de l’intelligence artificielle ?
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