Voici un excellent article de Karan Arora, publié sur AI Accelerator Institute, qui traite de la gestion des données au sein des systèmes IBOR (Investment Book of Records), essentiels dans le suivi des cycles de vie complets des transactions financières. L’auteur met en lumière les défis posés par les différences de données entre divers prestataires, ce qui peut créer des ruptures en cascade dans l’ensemble de la chaîne commerciale, positionnelle et comptable.
L’idée générale de l’article est que l’incorporation d’une intelligence artificielle capable de vérifier, comparer et ajuster automatiquement ces données en temps réel permettrait de réduire considérablement les erreurs, le travail manuel et les investigations redondantes liées aux incohérences de données. La notion de « gold-copy » (version validée et vérifiée des données) est au cœur de cette réflexion et permettrait de sécuriser et d’optimiser chaque étape du processus.
Par ailleurs, l’auteur reconnaît qu’intégrer l’IA à ce processus présente certains défis : celui de la gestion des capacités de stockage, de la matérialité des corrections apportées par l’IA et des écarts potentiels dans le temps avec les prestataires externes.
Malgré ces préoccupations légitimes, je trouve l’idée très prometteuse. L’approche proactive de l’intelligence artificielle pour garantir des données précises à chaque étape ferait véritablement gagner du temps et du confort aux équipes opérationnelles et réduirait significativement la frustration engendrée par les investigations manuelles répétitives. À mon sens, le coût supplémentaire engendré par l’utilisation de l’IA serait pleinement justifié au regard des bénéfices obtenus à long terme, tant en performance qu’en sécurité.
Et vous, que pensez-vous de la pertinence de l’intelligence artificielle dans la gestion proactive des données financières ? Pensez-vous que les bénéfices dépassent vraiment les coûts associés ?
Lire l’article sur AI Accelerator Institute.
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