Performance Max divise encore les professionnels du PPC
Performance Max (ou PMax) est une campagne de Google Ads, lancée officiellement fin 2021, qui regroupe plusieurs formats publicitaires au sein d’une seule solution basée sur l’intelligence artificielle. Elle remplace notamment certaines campagnes Smart Shopping et Local. Depuis son lancement, ce nouveau format divise fortement les spécialistes en publicité payante (PPC).
Pourquoi ? Principalement à cause d’une perte de contrôle et du manque de transparence liée à l’automatisation. Les professionnels n’ont plus d’emprise directe sur le ciblage précis, les enchères et les emplacements publicitaires. Ils disposent également de beaucoup moins d’options de segmentation et de mesures détaillées que dans les campagnes traditionnelles. Résultat : il leur est plus difficile de comprendre en profondeur ce qui fonctionne ou non.
Selon l’article publié par Harry Sanders sur le site PPC Hero, la division actuelle proviendrait également des différentes attitudes des professionnels face au changement : certains ont adopté rapidement PMax, tandis que d’autres ont été beaucoup plus attentistes. Il évoque aussi que Performance Max n’est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise, mais dépend en réalité d’éléments contextuels qui varient selon chaque cas : objectifs d’entreprise, ressources disponibles, expériences et besoins en données.
Personnellement, je partage totalement cet avis nuancé. Je comprends bien sûr la réticence initiale face à la perte de contrôle : en tant que spécialiste marketing, avoir une vue détaillée sur ses campagnes est essentiel pour optimiser efficacement. La transparence reste un élément clé pour pérenniser son expertise et défendre sa stratégie auprès de ses équipes ou clients. Cependant, il me semble tout aussi clair que refuser catégoriquement des outils automatisés serait contre-productif à long terme. Performance Max a déjà démontré qu’elle pouvait apporter de réels résultats pour certains annonceurs, notamment ceux ayant des ressources limitées ou peu d’expertise interne. J’estime donc qu’il est essentiel de rester flexible, curieux, et d’évaluer au cas par cas l’intégration éventuelle de PMax dans sa stratégie publicitaire.
Je suis convaincu, comme l’auteur, que la meilleure démarche est toujours l’expérimentation accompagnée d’une analyse rigoureuse plutôt qu’une opposition de principe.
Et vous, quel est votre point de vue ? Pensez-vous que Performance Max est un progrès pour les annonceurs ou une perte de contrôle préjudiciable ?
Source : Harry Sanders, PPC Hero
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