Kevin Indig explore dans son article publié sur Search Engine Journal, la transformation actuelle de l’écriture assistée par l’intelligence artificielle en la comparant à une révolution qu’il a vécue autrefois en tant que DJ, lorsque la technologie est passée des vinyles physiques aux collections numériques gérées par Serato.

Selon lui, nous vivons aujourd’hui un phénomène semblable en matière d’écriture : les modèles d’intelligence artificielle représentent l’équivalent de Serato pour les créateurs de contenu. Ils permettent d’accéder instantanément à une quantité infinie d’idées et de formulations, supprimant ainsi le besoin d’écrire chaque phrase de manière entièrement artisanale. Néanmoins, tout comme un DJ numérique doit encore posséder des compétences musicales et la capacité à « lire la salle », un rédacteur utilisant l’IA doit apporter de l’humanité aux résultats bruts proposés par les outils numériques.

Indig propose sept qualités humaines impossibles à reproduire véritablement par l’IA : reconnaître des motifs subtils de langage, comprendre instinctivement les sujets intéressants, intégrer des expériences personnelles authentiques, exercer un jugement moral nuancé, avoir un sens inné du style, évoquer des sensations réelles issues du vécu et partager des connaissances uniques absentes des bases de données de l’IA.

À travers quatre axes clés : l’exécution technique, la connaissance, l’adaptabilité productive et l’intelligence émotionnelle, Kevin Indig démontre que la collaboration humain/IA est bien plus productive que l’approche binaire où l’un remplace l’autre. Ainsi, il appelle chacun à confier aux technologies les tâches de base et à se concentrer pleinement sur la part créative essentielle, qui rend l’écriture profondément humaine.

(Source : Article écrit par Kevin Indig, tiré de Search Engine Journal – disponible à l’adresse : https://www.searchenginejournal.com/humans-are-better-than-ai/543855/)

Je trouve l’analogie qu’il utilise particulièrement pertinente : il n’y a effectivement aucun mérite particulier à faire des choses compliquées qui pourraient être simplifiées par l’usage intelligent de nouvelles technologies. Cependant, il est indispensable de conserver cette dimension de réflexion critique, de créativité authentique et de vécu réel pour ne pas sombrer dans une production massive mais fade. Ce n’est pas une compétition entre humains et IA, mais plutôt une dynamique de complémentarité qu’il faut chercher à maîtriser.

Cette réflexion soulève néanmoins bon nombre de questions intéressantes sur la façon dont l’IA changera à l’avenir la manière dont nous percevons le rôle même de l’auteur et du créateur de contenu.

Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que les IA finiront par remplacer l’essentiel des tâches créatives ou que l’humain gardera toujours une place indispensable au cœur de la création ?

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