Amazon annonce des changements majeurs concernant la confidentialité des interactions avec Alexa, son assistant vocal populaire. Désormais, toutes les commandes vocales envoyées à Alexa seront obligatoirement traitées dans le nuage, supprimant ainsi la possibilité précédente de faire traiter localement certaines informations sensibles. De plus, un utilisateur refusant d’enregistrer ses conversations ne bénéficiera plus des fonctionnalités personnalisées telles que l’identification vocale et la gestion individualisée des calendriers ou préférences.
Ces changements visent avant tout à rendre rentables les appareils Echo d’Amazon, qui malgré leur immense popularité étaient jusqu’ici déficitaires. Amazon espère ainsi capitaliser sur des services propulsés par l’intelligence artificielle, comme Alexa+, capable de réserver directement des vols ou des restaurants, moyennant abonnement ou commission versée par les commerçants partenaires.
Toutefois, ces évolutions interpellent : faut-il nécessairement sacrifier la confidentialité de nos données pour obtenir des appareils performants ? L’article soulève aussi l’idée d’un capitalisme des plateformes, où le bénéfice réel revient surtout aux entreprises qui contrôlent les données et les algorithmes — au détriment, parfois, de l’utilisateur final.
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Personnellement, ces changements d’Amazon me dérangent beaucoup. Même si je peux comprendre leur intérêt économique, il devient préoccupant que nous devions constamment choisir entre un minimum de confidentialité et l’utilisation des nouvelles technologies. Il serait rassurant de voir se développer davantage d’alternatives ouvertes, transparentes et respectueuses de la vie privée, même si elles sont moins simples d’utilisation.
Et toi, serais-tu prêt à sacrifier ta vie privée pour bénéficier de fonctionnalités intelligentes plus abouties ?
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